Querétaro       Débarqué au Mexique il y a trois jours à la surprise générale, Ronaldinho ne s’attendait sans doute pas à recevoir un accueil aussi houleux. Tandis que son nouveau club, Querétaro, le présentait très officiellement, il était en effet la cible d’une violente attaque raciste émanant… d’un homme politique local.

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C’est connu : on ne peut pas plaire à tout le monde. Même Ronaldinho peut désormais en témoigner, lui qui avait pourtant l’habitude de faire l’unanimité par son style de jeu spectaculaire et sa joie de vivre permanente. Sauf que son activité de footballeur peut parfois causer des désagréments inattendus, voire provoquer des réactions n’ayant pas lieu d’être. Ainsi, en marge de sa présentation à Querétaro, le club mexicain qui vient de l’engager, l’ex-star du PSG et du Barça a été l’objet d’injures racistes… de la part d’un homme politique local.

“Et tout cela pour voir un singe…”

La dite présentation a en effet suscité un énorme engouement dans ce pays très épris de football. Et a momentanément créé des embouteillages dans lesquels s’est retrouvé coincé Carlos Núñez Manuel Treviño, ancien secrétaire du développement social de la ville. Ulcéré, il alors attrapé son smartphone et écrit spontanément le statut Facebook suivant : “Vraiment, je m’efforce d’être tolérant, mais je déteste le football et les phénomènes qui génèrent l’idiotie. Je le déteste encore plus parce que les gens envahissent les rues et cela nous fait arriver deux heures en retard à la maison. Et tout cela pour voir un singe… brésilien, mais un singe quand même. C’est un cirque ridicule.”

Immédiatement conscient de la portée d’un tel message, son auteur l’a très vite supprimé, mais des captures écran d’internautes sont parvenues à un journaliste du quotidien Record. L’affaire n’en est donc qu’à son commencement, car la publication a évidemment donné suite à un véritable tollé. Ce qui a déjà poussé un porte-parole du gouvernement mexicain à annoncer de possibles poursuites judiciaires à l’encontre de Carlos Treviño. Pour ne pas dire probables.

Source/Metro News

Photo/Univision

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