SANTO DOMINGO, República Dominicana – Mardi, Jose Ramon Fadul, le Ministre de l’intérieur et de la police dominicaine, a rappelé qu’à partir du 17 juillet commence à expirer les permis temporaires d’une durée d’un an, accordés à 143,000 étrangers (majoritairement des haïtiens) qui se sont inscrit au Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE) sans passeport (document obligatoire dont l’absence temporaire a été accepté par dérogation).
Des haïtiens inscrit au PNRE, très inquiet et en colère, ont manifesté mardi devant l’Ambassade d’Haïti à Santo-Domingo, pour exiger leurs documents. Ces ressortissants haïtiens se plaignent que deux ans après le début du Programme d’Identification et de Documentation des Immigrants Haïtiens (PIDIH) lancé en juillet 2014, environ 98,000 demandes ont été déposées et n’ont pas reçu de réponse malgré des promesses du Gouvernement haïtien sans cessent renouvelées… Ces milliers d’haïtien ont payé les mille pesos réclamé par Haïti afin d’obtenir leurs documents et pouvoir compléter et renouveler le processus de régularisation migratoire.
Les protestataires haïtiens ont remis un document à la représentation diplomatique à l’ambassade haïtienne dans lequel ils affirment détenir des preuves solides du dépôt de ces milliers d’applications restées sans suite.
Le Ministre Fadul a informé qu’actuellement la Direction générale de l’Immigration travaillait sur une proposition visant à déterminer le mécanisme qui pourrait être utilisé avec les étrangers dont le permis de séjour expire en République Dominicaine à partir de ce mois-ci (près de 143,000 entre le 17 juillet et décembre 2016). Cette proposition doit être approuvée par le Ministère de l’Intérieur et de la police et c’est le Président Danilo Medina qui aura le dernier mot « La semaine prochaine, nous donnerons des informations pour les cartes qui expirent et quels mécanismes nous utiliserons. Le Directeur de l’Immigration fera une proposition globale à cet égard ».
Rappelons que pour renouveler leur permis temporaire, les haïtiens munis de leur carte de régularisation, devront déposer tous les documents manquant à leur dossier (dont leur passeport), apporter un certificat de non antécédent pénal, subir un examen médical et effectuer un paiement de 14,000 pesos comme coût de leur séjour temporaire. Selon l’état de leur dossier, le permis sera renouvelé ou ce sera le chemin de la déportation en Haïti.
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Source/Haiti Libre
Photo/Archives
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