WASHINGTON DC – Le Projet de loi, HR 1813 « Border Wall Funding Act of 2017 », présentée à la Chambre des représentants des États-Unis, fin mars dernier par Mike Rogers, Représentant du 3e district du Congrès d’Alabama, qui n’est heureusement pas encore voté, prévoit que si le bénéficiaire d’un transfert de fonds habite hors des USA, 2% du montant sera automatiquement prélevé en dollars américains avant l’envoi des fonds. Cette loi s’appliquerait pendant 5 ans, le temps de construire le mur entre le Mexique et les États-Unis, une des promesses de campagne du Président américain Donald Trump, mur dont le coût des travaux est estimé à un plus de 20 milliards de dollars…
Si cette loi était votée, les ressortissants des 42 pays de la Caraïbe et de l’Amérique Latine paieraient cette nouvelle taxes sur les transferts de fonds depuis les Etats-Unis vers leurs pays d’origine.
Liste des pays concernés par la loi H.R. 1813 :
Mexique, Guatemala, Belize, Cuba, Îles Caïmans, Haïti, République Dominicaine, Bahamas, Turk and Caicos, Jamaïque, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Venezuela Aruba, Curaçao, Îles Vierges Britanniques, Anguilla, Antigua et Barbuda, Saint-Kitts et Nevis, Montserrat, Guadeloupe, Dominique, Martinique, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Barbade, Grenade, Guyana, Suriname, Guyane, Équateur, Pérou, Brésil, Bolivie, Chili, Paraguay, Uruguay et Argentine.
Plusieurs observateurs s’accordent pour dire que si cette proposition de loi était votée, elle pourrait avoir de graves répercutions sur les envois de fonds vers l’Amérique latine et les Caraïbes. Rappelons que la Banque Mondiale (BM) avait déjà lancé une mise en garde en avril dernier contre la tentation de certains pays riche, dont nommément les États-Unis, de taxer les transferts d’argent sortants, pour accroître leurs recettes et supposément pour décourager l’immigration illégale. La BM soulignait qu’une taxe sur les transferts de certaines diasporas pourrait faire dévier les flux monétaires vers d’autres pays et vers des circuits informels, non réglementés et non sécurisés.
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Source/HaïtiLibre
Photo/Archives
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