WASHINGTON, DC – C’est un malade mental qui dirige le pays le plus puissant de la planète. En pratiquement 24 heures, il a réussi à changer trois fois d’opinion sur le sommet du G7. Il l’a condamné, puis encensé, puis condamné à nouveau. En plus, Trump n’a pas eu le courage d’affronter en face les autres dirigeants du G7. Il a préféré les insulter à distance. Trump est un fou et un lâche.

Comme il fallait s’y attendre, et comme je l’écrivais dans la chronique de mardi dernier, Justin Trudeau a servi de paratonnerre à la colère de Trump. La réaction irrationnelle de Trump n’était pas bien difficile à prévoir. Néanmoins, Trudeau ne doit pas être blâmé pour s’être mis dans cette position. C’est lui qui parmi les autres dirigeants du G7 est le plus apte à parler directement aux électeurs américains. Il s’est pour ainsi dire sacrifié pour tenter de faire passer un message aux Américains.

Impossible de trouver une logique à Trump

Pour le reste, il devient de plus en plus difficile d’appliquer une logique cohérente aux actions de Trump. Comme il est malade, il ne suit pas les raisonnements politiques, économiques ou sociaux des analystes, fonctionnaires ou chefs d’État. La supposée logique de ses actions est toujours reconstituée après coup, dans de tortueuses explications qui en fait n’ont aucune rationalité véritable. Bien-sûr, puisque Trump est malade et qu’il délire.

Combien de temps ?

Combien de temps faudra-t-il aux Américains pour saisir que leur président souffre de maladie mentale ? Probablement encore assez longtemps, à moins qu’il ne fasse un geste spectaculairement fou, comme se présenter tout nu à une conférence de presse. Et encore, il se trouverait des fidèles pour l’excuser ou pour tenter de rationaliser son geste.

C’est pourtant l’équivalent d’un tel geste que Trump commet presque tous les jours en politique internationale ou en politique intérieure.

Beaucoup font le même constat

Aujourd’hui, un communiqué de l’Élysée explique que Trump est «inconsistant et incohérent». En termes diplomatiques, cela revient à dire que le président des États-Unis est un fou. Aux États-Unis, plus de 70 000 spécialistes en santé en mentale pensent la même chose. Ces médecins et psychologues ont signé une pétition où ils affirment que Trump présente les symptômes d’une maladie mentale grave et où ils demandent qu’il soit écarté du pouvoir.

Bonne chance à Singapour…

Mardi à Singapour, il va rencontrer Kim Jong-Un, un homme dont la santé d’esprit est pour le moins questionnable. Deux fous à un sommet historique. Comment diable en sommes-nous arrivés à cet extrême ?

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Source/Journal de Montréal
Photo/Archives
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