PUERTO PLATA- La plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) exprime son indignation, après la pendaison, le jeudi 31 octobre 2019, en République Dominicaine, d’un autre migrant haïtien, Eddy Pierre, âgé de 18 ans, dans une note, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Résidant dans le secteur « El Tamarindo », ce jeune migrant haïtien a été retrouvé pendu, avec les mains liées à un arbre, dans un champ abandonné de canne à sucre, à Montellano, dans la région de Puerto Plata (Nord de la République Dominicaine).
Il s’agirait d’un homicide, au lieu d’un suicide, contrairement à ce que laissent croire certaines déclarations, souligne la plateforme Garr.
En février 2015, un autre ressortissant haïtien, Harry Jean-Claude Jean, 19 ans, a été également retrouvé pendu, avec les mains liées, sur une place publique à Santiago (également au Nord de la République Dominicaine).
Une enquête, dont les conclusions ne sont pas connues, a été ouverte par les autorités dominicaines, en vue de déterminer les auteurs de ce crime crapuleux.
La plateforme Garr signale un contexte, particulièrement marqué par des rapatriements abusifs de migrantes et migrants haïtiens à la frontière.
Elle appelle le gouvernement dominicain à veiller au respect et à la protection des droits des ressortissantes et ressortissants haïtiens, qui résident sur le territoire dominicain.
Les autorités haïtiennes sont exhortées à exiger, du gouvernement dominicain, les résultats de l’enquête, qui permettra d’élucider les circonstances, dans lesquelles Eddy Pierre a trouvé la mort, le jeudi 31 octobre 2019.
Source/Alterpresse
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