NEW YORK – Le Traité Inter Américain d’assistance Réciproque (TIAR) signé par Haïti et Quatorze autres pays de la caraïbes et de l’Amérique latine montre une fois de plus la volonté de Jovenel Moïse de s’accrocher au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat.
La diplomatie haïtienne a fait un choix difficile mais stratégique pour assurer le “statu quo” en dépit des nombreuses manifestations réclamant le départ du Président Jovenel Moïse à la tête du pays. Une décision que la majorité des haïtiens désapprouvent en écoutant les émissions d’opinions publiques dans plusieurs stations de radio de la Capitale.
Haïti fait partie désormais des Quinze pays qui ne veulent pas de Président Nicolas Maduro sur leur territoire suite au traité signé à Bogota mercredi, la Capitale de la Colombie. C’est le chancelier haïtien Edmond Bocchit qui a apposé sa signature au bas du document au nom de la Première République noire du monde. Un bel exemple d’amitié après de belles années de coopération entre la République Bolivarienne et la Nation Haïtienne.
L’Administration de Joseph Michel Martelly avait fait construire une place publique à la rentrée de l’Aéroport Toussaint Louverture de Port au Prince en mémoire de Hugo Chavez qui avait pris l’initiative de supporter les pays pauvres de la région à travers le Programme “Petrocaribe” avec plus de 4.2 milliards de dollars d’assistance pour le pays. Une somme d’argent qui a été dilapidée par les régimes Préval, Martelly et Jocelerme Privert selon le rapport de la Cour des comptes en Haïti.
Si ce vote montre combien l’amitié en diplomatie est fragile, il lance également une mise en garde contre certains pays comme le Taïwan qui compte sur Haïti pour trouver une place comme nation à part entière à New York.
Source/HPN
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