Le mois dernier, les représentants de 24 pays d’Afrique se sont réunis au Cameroun et ont appelé la Chine à cesser la pêche au large des côtes ouest-africaine. Dans certaines régions, les pêcheurs chinois ont poussé leur homologues locaux vers le rivage, les privant de leurs moyens de subsistance et de leurs emplois.
Bisso Frederick, un ancien pêcheur de 32 ans, vend maintenant des sandwiches dans la ville camerounaise de Limbe, sur la côte ouest-africaine. Il dit que lui et ses collègues ont été forcés d’abandonner leur travail il y a trois ans.
Bisso dit qu’ils ont perdu leur travail à cause des pêcheurs chinois qui ont pris le contrôle de toutes les zones de pêche. Il ajoute qu’il s’inquiète que le gouvernement ait autorisé les étrangers à faire les petits boulots que les camerounais ont toujours fait.
Une étude réalisée en 2014 par le groupe environnemental Greenpeace, a montré que le nombre de bateaux chinois se livrant à la pêche dans les eaux d’Afrique a grimpé passant de 13 en 1985 à 462 en 2014.
Le rapport dit qu’il y a déjà eu 114 affaires de pêche illégale sur une période de huit ans dans les eaux de la Gambie, de la Guinée, la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Sierra Leone. Les bateaux opéraient sans permis ou dans des zones interdites. LIRE LA SUITE SUR OEILDAFRIQUE.COM