NEW YORK, NY – La semaine écoulée lors du dernier Conseil de sécurité, où Sandra Honoré la Représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti a présenté le « Rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti » divers pays se sont exprimé à tour de rôle.

Mme Michèle J. Sison la Représentante des États-Unis, s’est félicitée des « progrès importants » réalisés jusqu’à présent. Elle a estimé que la Minustah était sur la bonne voie pour être bientôt clôturée, tandis que la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (Minujusth) qui la remplacera à compter du 16 octobre prochain, est aussi bien engagée dans ses préparatifs. Elle a souligné l’importance d’une transition sans heurt et s’est dite ravie des progrès importants réalisés jusqu’à présent, avec le retrait sans incident d’une moitié des composantes militaires et de police de la Mission. Elle s’est de même félicitée du transfert de certaines compétences de la Mission à l’équipe pays.

La représentante américaine a en même temps rappelé que les réformes en Haïti sont loin d’être terminées, notamment dans le domaine de la justice. Elle a aussi attiré l’attention sur les progrès à faire pour améliorer la situation économique, ainsi que pour renforcer la résilience du pays face aux risques de catastrophe. Les États-Unis, partenaires de longue date d’Haïti, continueront d’appuyer le pays, a-t-elle assuré.

Toutefois, de l’avis de Petr V. Iliichev, le Représentant de la Fédération de Russie, le retrait graduel des forces de la Minustah doit se faire de manière « très prudente » en s’assurant que les forces haïtiennes prennent bien le relais. Il a jugé très importante la période de transition en cours et pris note du rapport du Secrétaire général sur ce point précis, estimant que son analyse sur les incidents obligeait le Conseil à prêter une attention constante aux questions de sécurité. Il a demandé à veiller que le retrait graduel des forces militaires et de police de la Mission, se fasse de manière très prudente en s’assurant que les forces de sécurité haïtiennes prennent efficacement le relais. Iliichev a estimé, par ailleurs, que le libellé du mandat de la future Minujusth « n’est pas totalement clair » soulignant « un appui efficace de la part des Nations Unies n’est possible qu’en présence d’une coopération active du pays hôte ».

CLIQUEZ ICI POUR EN SAVOIR PLUS

Source/HaïtiLibre
Photo/Archives
www.anmwe.com

Michèle-J.-Sison