WASINGTON DC – Ils demeurent de loin le pays le plus touché au monde avec 199 474 décès à ce jour selon les dernières données diffusées par l’Université américaine Johns Hopkins dimanche soir.
En Inde, deuxième pays le plus affecté par la pandémie, le Taj Mahal, joyau architectural de l’art indo-islamique, va rouvrir après six mois de fermeture, en dépit d’une flambée de nouvelles contaminations.
En Europe, l’Espagne a dévoilé vendredi de strictes limitations à la liberté de mouvement de quelque 850 000 personnes de la région de Madrid. À partir de lundi, elles ne pourront sortir de leur quartier que pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, aller chez le médecin ou amener leurs enfants à l’école.
Il ne s’agit pas pour autant d’un retour aux sévères mesures imposées au printemps, ont affirmé les autorités. Le premier ministre Pedro Sanchez a assuré samedi soir « ne pas envisager un confinement du pays ».
« C’est vrai que nous ne pouvons fermer aucune porte car évidemment le virus est un agent inconnu […] mais je crois que nous avons désormais les outils […] pour pouvoir contenir et infléchir la courbe » des contagions, a-t-il ajouté.
Certains restent toutefois sceptiques. « On a l’impression qu’on se moque de nous : nous pourrons continuer à aller travailler dans d’autres zones qui ne sont pas confinées au risque d’augmenter la transmission, et nous pourrons aussi nous infecter à l’intérieur de notre zone », a dénoncé Bethania Perez, infirmière de 31 ans, lors d’une manifestation contre les nouvelles mesures.
En Inde, où le Taj Mahal, monument emblématique de l’Inde, rouvre lundi après six mois de fermeture liée au coronavirus, le gouvernement desserre graduellement l’étau pour donner de l’air à l’économie, bien que le pays enregistre actuellement près de 100 000 nouveaux cas supplémentaires chaque jour.
« En Inde, mais aussi dans le monde entier, une lassitude s’installe envers les mesures extrêmes prises pour contrer l’avancée du coronavirus », explique à l’AFP Gautam Menon, professeur de physique et biologie à l’Université Ashoka qui s’attend à une augmentation des cas.
Source/AFP
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