BOGOTA, Colombia – La procureure générale Luisa Ortega, chaviste devenue opposante, qui a fuit le pays en 2017 après avoir été limogée par l’Assemblée constituante, a exprimé son “soutien” et reconnu le “nouveau président” Guaido. “Comptez sur le ministère Public légitime pour rétablir la démocratie”, a-t-elle déclaré.
LA JUSTICE EN EXIL
Une Cour suprême parallèle, nommée par la majorité parlementaire et l’opposition en exil, a salué mercredi la volonté de Juan Guaido d’assumer le poste de président par intérim.
LE PARLEMENT
Le Parlement, où l’opposition est majoritaire, a été élu en 2015, quand la Table de l’unité démocratique (MUD), principale coalition d’opposition, a infligé au chavisme la plus grande défaite électorale de son histoire.
Élu président du Parlement le 5 janvier, Juan Guaido a lancé des appels pour “un gouvernement de transition” et de nouvelles élections. Il a proposé une amnistie aux militaires qui rompraient avec Maduro.
Le Parlement a qualifié Maduro d’”usurpateur”. Les députés ont toutefois les mains liées par les décisions de la Cour suprême.
LES ÉTATS-UNIS
Les États-Unis et plusieurs pays d’Amérique latine, ainsi que l’Union européenne (UE) n’ont pas reconnu les résultats de l’élection présidentielle.
Immédiatement après s’être autoproclamé président par intérim, Juan Guaido a reçu l’appui de Donald Trump, suivis par une dizaine de pays américains, dont le Brésil et la Colombie.
L’UE a demandé l’organisation “d’élections libres et crédibles”. L’Espagne et l’Allemagne se sont dit prêts à reconnaître Juan Guaido si le gouvernement ne convoquait pas rapidement des élections. Le Royaume-Uni a dit le soutenir.
Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), l’Uruguayen Luis Almagro a reconnu à titre personnel l’opposant.
Source/Journal de Montreal
Photo/Archives
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