SANTIAGO, Chili – Près de 10 mois après l’entrée en vigueur du plan de retour volontaire du Président du Chili Sebastián Piñera les statistiques indiquent que la migration haïtienne a été réduite de 62% et que 1,262 haïtiens, ont choisi de bénéficier du programme de retour en Haïti
Depuis mai 2019 le Gouvernement chilien a entamé une nouvelle et dernière phase de contrôle des migrants, visant à inciter tous les étrangers qui ne sont pas encore en règle, à régulariser leur situation avant le 22 juillet 2019, date après laquelle, les autorités migratoires annoncent qu’elles auront recours à des mesures d’expulsion forcée du territoire chilien de toutes les personnes qui ne seront pas en règle.
Information confirmée par Rodrigo Ubilla, le Ministre de l’Intérieur, Rodrigo Ubilla qui affirme qu’il appliquera strictement la mesure de déportation à de tous les migrants en situation migratoire irrégulière sur le sol chilien.
Selon Alvaro Bellolio le Ministre des Affaires étrangères, près de 16,000 personnes inscrites dans le plan de régularisation, majoritairement des haïtiens, sont sous la menace de ces prochaines expulsions.
Notons que les haïtiens concernés, après savoir payé les frais auprès de l’Ambassade d’Haïti, attendent désespérément depuis des mois, un certificat de bonne vie et mœurs (extrait de casier judiciaire) délivré par la Direction Centrale de la Police Judiciaire DCPJ à Port-au-Prince. En l’absence de ce document nos compatriotes sont dans l’impossibilité de régulariser leur situation.
Ce désintéressement du sort de nos compatriotes par le Gouvernement d’Haïti, n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé en République Dominicaine en 2015 ou des dizaine de milliers d’haïtiens ont été dans l’impossibilité de se régulariser, Haïti ne leur ayant pas fourni les documents d’identités requis et maintes fois promis…
Source/Haiti Libre
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