De retour au camp de base du Brésil jeudi, Neymar a expliqué qu’il aurait pu se retrouver «en fauteuil roulant» suite à sa fracture d’une vertèbre. Après un moment d’émotion, l’attaquant a invité ses partenaires à terminer la compétition «avec le sourire».
Six jours après sa fracture d’une vertèbre face à la Colombie (2-1), et deux jours après l’humiliante élimination du Brésil en demi-finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne (1-7), Neymar a retrouvé ses coéquipiers jeudi, au camp de base de Teresopolis. Après avoir assisté à l’entraînement de la Seleçao, l’attaquant du Barça s’est exprimé en conférence de presse et a fondu en larmes au moment d’évoquer sa blessure. «A deux centimètres près, je pourrais être en fauteuil roulant aujourd’hui», a lâché Neymar, avant d’assurer n’avoir «aucune amertume, ni de haine» envers Juan Zuniga : «Il m’a appelé pour me dire qu’il ne voulait pas me faire mal, qu’il était désolé.»
S’il s’est dit incapable d’expliquer le «trou noir» vécu en première période face à la Nationalmannschaft («Si mes coéquipiers n’ont pas pu l’expliquer, qui suis-je pour le faire ?»), le numéro 10 brésilien, vêtu d’un maillot signé par l’ensemble de ses coéquipiers, a invité ces derniers à faire le nécessaire pour remporter le match pour la troisième place, samedi face aux Pays-Bas (22h00). «On a commencé ensemble, on va finir ensemble samedi. Ce n’est pas parce qu’on vient de subir une défaite historique qu’on doit baisser la tête. Ça fait partie du football.»
Source/L’Équipe
Photo/Reuters
Video/Confederação Brasileira de Futebol