SANTO DOMINGO              Lundi matin, au moins 6 travailleurs haïtiens travaillant sur le chantier de construction de l’hôpital Darío Contreras, ont été blessés par des tirs de chevrotines (plomb), quand un employé de sécurité a tiré sur eux, alors que les ingénieurs procédaient à une réduction d’effectifs (de 350 à 100), l’hôpital entrant dans une phase de finition.

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Selon la version des haïtiens, les ingénieurs voulaient payer moins de jours que prévu, ce qui a créé une situation de tension et c’est au cours de leur réclamation, que l’agent de sécurité à ouvert le feu sur eux à la chevrotines blessant au moins 5 travailleurs haïtiens. Parmi ceux identifiés : Yoselen Muluis, Delice Widlais, Jumeil Joseph, Ezequiel Olelouse et un autre travailleur appelé Michel.

Des représentants du Bureau de supervision des ingénieurs d’État (OISOE), ont nié cette version, expliquant que les haïtiens étaient en colère en raison de la réduction de travailleurs et qu’ils menaçaient les ingénieurs avec leurs outils, ce qui aurait provoqué l’intervention de l’agent de sécurité.

Les blessés entourés de plus d’une centaine de leur compatriotes, ont refusé d’être pris en charge vers un établissement, pour y recevoir des soins, pendant près de 2 heures, jusqu’à l’arrivée des représentants de l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo, qui sont arrivés vers midi. Par la suite, la police a pu transporter les blessés à l’hôpital Ney Arias Lora où ils ont reçu des soins appropriés, avant de quitter le centre hospitalier dans l’après-midi.

Pendant ce temps, les ingénieurs impliqués dans l’incident ont quitté le chantier par crainte de représailles et malgré le retour au calme, les travaux n’ont pas repris lundi.

Le nom de l’agent de sécurité responsable des tirs, un sergent de l’armée, n’a pas été communiqué. Selon nos informations il aurait été arrêté pour être interrogé et serait détenu dans la municipalité de Santo-Domingo Este.

Source/SL/ HaïtiLibre

Photo/Listin Diario/Al Momento

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