Pour beaucoup d’entre nous, manger la soupe de citrouille (soup joumou) le 1er janvier, c’est juste un autre repas. Mais sans le savoir, vous prenez part à une position profondément enracinée contre l’esclavage, le racisme et les préjugés. Chaque fois que vous et votre famille pouvez vous asseoir sur la table et manger cette soupe jaune le 1er janvier, vous vous tenez avec la liberté. Nos ancêtres n’ont pas pu le faire.

Ce rituel, manger de la soupe a commencer après la bataille de Vertières.

La bataille de Vertières s’est déroulée à Vertières près du Cap-Haitien dans le nord de l’ancienne colonie française de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti), le 18 novembre 1803. Elle oppose les troupes commandées par le général de Rochambeau et à celles du général Jean-Jacques Dessalines, chef indépendantiste, né esclave. Ce fut la dernière bataille de l’Expédition de Saint-Domingue.
La surprenante résistance des troupes rebelles menées par Dessalines et la contribution de la 9e brigade commandée par François Capois à la victoire finale obligent Rochambeau à capituler.
Après la capitulation de Rochambeau, l’île est proclamée indépendante de la France officiellement le 1er janvier 1804 par l’Acte de l’Indépendance de la République d’Haïti lu par Dessalines aux Gonaïves. Haïti devient alors la première république noire au monde.

Le 1er janvier 1804, à l’occasion de la proclamation de l’Indépendance Nationale, Dessalines et ses généraux, pour marquer l’abolition de l’esclavage, aurait recommandé à leurs compatriotes de consommer, ce jour-là, de la soupe au giraumon. Question également, de fêter l’Indépendance!

On rapporte qu’à l’époque de la colonnisation française sur l’île d’Haïti, seuls les colons et les affranchis pouvaient s’offrir la soupe au giraumon.

Juste qu’à présent le mot de Vertières n’existe pas dans les dictionnaires français. Vous pouvez vérifier vos dictionaries en ligne, comme Larousse, Reverso, etc., vous ne trouverez pas le mot Vertières, comme si la bataille de Vertières n’a jamais eu lieu.

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