CARACAS, Vénézuéla – Au lendemain de l’investiture du président Nicolas Maduro pour un deuxième mandat contesté, le Parlement du Venezuela, seule institution contrôlée par l’opposition, a appelé vendredi 12 janvier à une mobilisation le 23 janvier en faveur d’un “gouvernement de transition”. La date fait symboliquement référence au 23 janvier 1958, date de la chute du dictateur Marcos Perez Jimenez.

Le président de cette assemblée, Juan Guaido, a rappelé devant un millier de partisans réunis à Caracas que la Constitution vénézuélienne lui donnait la légitimité pour assumer le pouvoir dans le cadre d’un gouvernement de transition.

Le 5 janvier, le Parlement s’est déclaré seul pouvoir légitime et a annoncé qu’il allait former un “gouvernement de transition” avant d’organiser de nouvelles élections. “Est-il suffisant que nous nous en tenions à la Constitution sous une dictature ? Non. Le peuple vénézuélien, l’armée et la communauté internationale doivent nous porter au pouvoir”, a déclaré Juan Guaido.

Une partie de l’opposition a demandé à Juan Guaido de prêter serment comme président en raison de la “vacance du pouvoir” qui existe, selon elle, après le rejet du deuxième mandat de Maduro par les députés et une bonne partie de la communauté internationale. “Gamineries” Les États-Unis ont réitéré leur soutien au Parlement vénézuélien, qu’ils considèrent comme “le seul organe légitime du pouvoir, dûment élu par le peuple vénézuélien”, a dit dans un communiqué John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale du président américain Donald Trump. Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), l’Uruguayen Luis Almagro, a lui salué sur Twitter “la promotion de Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela”. Luis Almagro est un ennemi déclaré de Maduro, qu’il qualifie de “dictateur”.

Source/France 24

Photo/France 24

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