PORT-AU-PRINCE – Auditionné par un Substitut au parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Arnel Bélizaire a nié, une fois de plus, les faits qui lui sont reprochés depuis le jour de son arrestation par la Police Nationale d’Haïti (PNH).

« Dans toutes les armes présentées, deux seulement d’entre elles m’appartiennent. La Police a perquisitionné ma maison sans ma présence ni celle d’un Juge de Paix », a déclaré l’ancien député de Delmas Tabarre ce lundi 9 décembre 2019 au parquet de Port-au-Prince.

Par ailleurs, sur les chefs d’accusation en rapport au complot contre la sûreté intérieure de l’État, Arnel Belizaire, a expliqué que le mot « sauter » utilisé dans ses propos tenus sur les ondes des stations de radios de la capitale a été remplacé par « esquiver » par le Militant politique.

Arnel Bélizaire a réitéré sa volonté de faire continuer la lutte devant emmener au départ du président de la République Jovenel Moise. Selon lui, sa prison serait liée à son désir de combattre le régime du Président Moise.

Dans la foulée, deux des individus arrêtés en compagnie de l’ancien député de Delmas-Tabarre ont été libérés ce lundi 9 décembre 2019. Les avocats assurant la défense de Arnel Bélizaire et les autres individus interpellés dans cette affaire promettent de tout mettre en œuvre pour relâcher de leurs clients.

Source/HPN
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