TRINIDAD & TOBAGO – « Les chefs de gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation politique et à l’inquiétude croissante du public face à la sécurité des citoyens en Haïti. Ils ont pris note du rapport du secrétaire général des Nations unies du 11 février 2021 et des commentaires qu’il contient sur les questions politiques et de gouvernance », révèle un communiqué de la Communauté des Caraïbes (CARICOM, en anglais) en date du 25 février 2021.

Les chefs de gouvernement, a poursuivi le communiqué, ont souligné l’importance du respect de l’Etat de droit et des processus constitutionnels tels qu’énoncés dans la charte de la société civile de la CARICOM, et la responsabilité première du gouvernement à cette fin. Ils ont appelé les acteurs politiques à engager un dialogue afin de parvenir à un consensus sur la voie à suivre et de créer un environnement propice à la conduite, le plus rapidement possible, des élections pour renouveler les institutions législatives et locales caduques.

Dans la même journée du 25 février dernier, le président de la République, Jovenel Moïse, a fait savoir sur Twitter avoir invité les dirigeants de la CARICOM à déléguer des représentants en Haïti afin de s’enquérir de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays, ainsi que des différents travaux réalisés dans le pays durant les quatre premières années de son quinquennat.

« J’ai eu des échanges fructueux avec les chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM. Divers sujets ont été abordés dont l’électrification du pays, le référendum et les élections. À cette occasion, je remercie nos amis de la CARICOM pour leur soutien indéfectible à Haïti », a précisé le président Moïse dans un second tweet à ce propos.

De leur côté, les chefs de gouvernement de la CARICOM disent attendre avec intérêt la conduite d’une élection présidentielle libre et équitable, conformément à la Constitution d’Haïti.

Ce communiqué de la CARICOM fait suite à un précédent en date du 11 février 2021 dans lequel l’organisation sous-régionale a exprimé sa position de continuer à « suivre de très près et d’observer avec une profonde préoccupation les développements en Haïti ».

La Communauté Caribéenne se disait à l’époque « également profondément angoissée par la situation sécuritaire, notamment les actions des bandes armées qui menacent le maintien de l’ordre public dans le pays et perturbent la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens ».

Source/Le Nouvelliste
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